Qui sommes-nous ?

L’OCLM : les grandes lignes

Depuis 2 ans le laboratoire Géosciences Océan (LGO) de l’UBS (Université de Bretagne Sud) travaille en partenariat avec le Conseil Départemental du Morbihan et l’association RIEM à la création et à la gestion d’un Observatoire Citoyen du Littoral Morbihannais : OCLM.

L’objectif de l’observatoire :

Le but de cet observatoire est de rassembler les acteurs principaux d’un même territoire autour de thématiques essentielles mais souvent controversées : la gestion du littoral et l’érosion côtière. En appréhendant les problématiques d’érosion du littoral de manière scientifique et en proposant aux citoyens de s’impliquer par le biais d’une association dans la collecte de données sur le terrain, l’observatoire contribue à faciliter et à améliorer la gestion du littoral. Les données recueillies concernent le suivi d’aménagements de protection sur la plage, des mesures relatives à la perte ou au gain de sable, l’avancée ou le recul de la végétation de la dune ou l’étude des Laisses de mer (algues). Ces informations, traitées de manière scientifique, apportent de précieux renseignements sur la dynamique naturelle de la plage. Elles permettent ensuite, d’appréhender l’aménagement du littoral de manière « éco-logique ».

De plus, le citoyen comprend, par ses propres observations et grâce aux différentes structures, le fonctionnement d’un écosystème naturel. Ainsi, il est amené à réfléchir aux différentes méthodes de protection marine mises en place sur sa commune. Il développe aussi un sens critique plus argumenté vis-à-vis des politiques d’aménagements du littoral. L’OCLM ne sensibilise pas seulement le citoyen, il lui permet de devenir acteur en participant à une rétroflexion écocitoyenne et écologique. Ce système permet aux citoyens d’acquérir des connaissances de la dynamique naturelle d’un site. Ce qui l’amène à comprendre son évolution et à accepter de son devenir.

Le fonctionnement de l’observatoire :

Ainsi, le LGO crée des protocoles de mesures simples mais pas simplistes, adaptés à chaque site. Il transmet ces protocoles à l’association RIEM. L’association va ensuite former les bénévoles à ces protocoles en coordination avec le LGO. Suite à cela, les éco-bénévoles vont sur le terrain en autonomie et transmettent leurs données régulièrement sur le site internet. Puis, le LGO archive et analyse les données et réalise un compte rendu des résultats une fois par an.

Aujourd’hui, OCLM compte 3 sites (appartenant au CD 56) sur lesquels il a fait ses preuves. Nous aimerions donc en ajouter et étendre l’observatoire à un niveau régional voir national.